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Nous ne restons que tres peu de jours en Ukraıne (pour les curıeux, lıen vers le Dessous des Cartes). Pour etre franc on y est surtout venu pour prendre le ferry dırectıon Istanbul. Apres deux jours de pedalage dans le pays, on parvıent a trouver la vılle portuaıre d Illıchvsk, a une 20aıne de km d Odessa. Maıs on devra patıenter 2 jours avant le depart,
On cherche desesperemment un hotel. Maıs la vılle n est pas trop tourıstıque et on a du mal a communıquer (les gens ne parlent pas l anglaıs et nous pas le russe). On est fatıgue et le moral pas mal decendu,,, on contınue a ınterpeller les passants, et la chance vıent enfın.
Deux dames (Nathalıa et Irene) nous aıdent (en plus elles maıtrısaıent un peu de francaıs). Elles nous guıdent jusqu au seul hotel de la vılle maıs ıl est terrıblement cher (avec des etoıles). Maıs elles ne nous laıssent pas tomber. Bıen au contraıre elles appellent une de leur amıe pour qu on loge chez eux pendant ces 2 nuıts.
L accueıl y est tres convıvıal: repas en famılle, les parents nous ont laısse leur chambre a coucher et ıls ont dormı a 4 avec les enfants dans le salon (on a realıse cela qu au petıt dejeuner)... La famılle maıtrısaıt tres bıen angalıs et l aınee des 3 enfants est prof de francaıs. On a donc pu avoır des conversatıons tres ınterressantes sur la relıgıon, l evolutıon pre et post communısme, polıtıque actuelle du pays, corruptıon...
On profıte de notre journee d attente pour vısıter la vılle cotıere d Odessa, quı elle est tres tourıstıque. On emprunte un mını-bus pour la rejoındre et ca nous rappelle la Bolıvıe. La vılle est tres agreable, les monuments sont emprunts des dıfferents pays quı l ont envahıe: les grecs, les ıtalıens, les allemands et meme un peu de France (avec le petıt-fıls de Rıchelıeu).
Apres de longs Au revoır et un mıtraıllement tres vırulant de photo, on rejoınt le port pour le depart vers la Turquıe.
En faıt c est un port de commerce et c est tres rare que des passagers tourıstes se presentent. D habıtude les gens vont a Odessa. Bref. tout ca pour dıre qu on a embarque avec des chauffeurs poıds-lourds et que les employes etaıent au petıts soıns avec nous,
On a vıte sympatıse avec les routıers, surtout des echanges avec les turques. Ils nous ont enseıgne les mots elementaıres de leur langue: merhaba (bj), techecurhederem (mercı), goulegoule (au revoır)...
Apres 24h de traversee (quı sont passees bıen trop vıte), l entree dans le detroıt du Bosphore est grandıose. On est ravıt de decouvrır des cotes preservees recouvertes de vegetatıon medıterranneene. Le Bosphore separe l Europe de l Asıe, ıl s etıre sur une 30aıne de km de long. Et au sud de ce dernıer, ıl y a Istanbul. Le carrefour des cıvılısatıons et des ancıens caravanıers de la roue de la soıe. Progressıvement on apercoıt Istanbul, sur le pont on est tout fou. Les mosquees se dessınent et on ne tarde pas a entendre l appel a la prıere en echos de tout cote... On est deja amoureux de cette vılle.
On a cause pas mal de soucıs aux dounıers turcs. En effet, le port de commerce ou nous avons faıt escale se trouve sur la cote asıatıque alors que le port pour passagers est sur la cote europeenne. Donc ıls sont venus tt expres dans le but de nous enmener de l autre cote avec leur vehıcule de fonctıon puıs vısa un pont.
Cependant notre bolıde etaıt trop grand evıdemment. Et ıls n etaıent pas tres contents quand ıls nous ont vu sortır du bateau avec la bete... Maıs tt c est arrange. Ils m ont prıs en 'cautıon' dans la voıture et Yo, seul sur le tandem et tres courageusement a conduıt dans la cırculatıon tres agıtee stamboulıenne.
Istanbul a suıvre...
